Spectacles musicaux
Spectacles musicaux « classiques » :
Un peu comme des « films musicaux » qui nous plongent dans l’intimité des vies de Chopin, de Liszt, de Beethoven, ou de Georges Sand & Chopin (dans leur relation amoureuse), au gré d’un récit évoquant toute l’aventure de leur existence, avec de nombreuses anecdotes, lettres originales, textes de leurs contemporains, ces « spectacles-concerts » ouvrent au grand public, bien au-delà des seuls passionnés de musique classique, toutes les beautés des chefs-d’œuvre pour piano et nous rendent en quelque sorte « contemporains » et « amis intimes » de ces grandes figures d’humanité.
Spectacles « Théâtre musical » :
« Humour, poésie, musique ! » nous présente un choix de textes de Jacques Prévert (« Pour faire le portrait d’un oiseau », « Pays de connaissance », « l’accent grave », « la promenade de Picasso », « la grasse matinée », « pour toi mon amour » ,...) Victor Hugo (« l’ogre et la fée », « le doigt de la femme », « jeunes gens, prenez garde aux choses que vous dites », « l’évêque travaille ») mais aussi de Henri Michaux, (« je vis un arbre dans un oiseau », « le panaris » « le grand combat »,« intervention »…) ou encore de Robert Desnos (« la fourmi »), Jean Tardieu (« l’homme qui n’y comprend rien », « une heureuse rencontre ») joués par Brigitte Fossey, en alternance avec des moments musicaux, célèbres ou inédits, donnés par le pianiste et compositeur Nicolas Celoro, qui interprète Chopin et Rachmaninoff, (préludes), Schumann (Scènes d’enfants), Schubert (impromptu), Satie (« Gymnopédies », « Gnossiennes ») Debussy (« Clair de lune », « arabesque », préludes…), ainsi que ses propres compositions.
Ainsi, c’est tout l’art littéraire poétique et humoristique, servi idéalement par la parole vive et enjouée de Brigitte Fossey, qui fusionne avec le langage universel de la musique, depuis les plus inoubliables pages du répertoire pianistique, jusqu’aux étonnantes compositions de Nicolas Celoro.
Spectacles « Concert Sacré »
Dans le cadre d’églises, abbayes ou cathédrales, plusieurs autres concerts-lecture sont possibles avec des textes bibliques ou des écrits de grands auteurs spirituels, notamment :
– un concert sur Noël intitulé « lumière de Noël »
– un concert sur le témoignage chrétien intitulé « Comme des brebis au milieu des loups »
– un concert avec des Psaumes, et des oeuvres de Jean-Sébastien Bach
Spectacles « Concert en images »
musique avec projection d’images ou de vidéos :
Nicolas Celoro donne aussi des concerts avec ses propres compositions, jouées en simultané avec des projections d’images ou de vidéos qui suivent le cours du ressenti émotionnel de la musique.
L’effet est saisissant, dû tant à la beauté musicale qu’aux impressions données par ces projections de ciels qui semblent se manifester comme en écho à la musique …
Ces concerts sont possibles non seulement en salles, mais aussi en extérieurs, avec projection sur grand écran, façades d’édifices, ou même sur écran de fumée artificielle, le cas échéant avec piano numérique et le soutien d’une sono
PRESENTATION DES ARTISTES :
Brigitte FOSSEY
La carrière de Brigitte Fossey débute alors qu’elle n’a que cinq ans, avec le rôle de Paulette dans le film « Jeux interdits » réalisé par René Clément. Le succès est tel qu’elle est même présentée à la reine Élisabeth II d’Angleterre. Tenue éloignée des plateaux par ses parents, elle est cependant rappelée par la « profession » et continue en 1967 dans Le Grand Meaulnes. Avec ses rôles dans les années 1970 (L’Ironie du sort, La Brigade, Les Valseuses, Calmos, Les Fleurs du miel, Le Pays bleu, L’Homme qui aimait les femmes), elle fut l’une des grandes vedettes de sa génération. En 1980, elle connaît un grand succès dans le rôle de la douce mère de Sophie Marceau dans La Boum. Ce film est suivi par La Boum 2 en 1982. Brigitte Fossey devient ensuite un visage familier du petit écran. Après une première expérience remarquée dans la série « Les Gens de Mogador », elle est l’un des visages emblématiques de la saga estivale « Le Château des oliviers » pour lequel elle obtint le 7 d’or de la meilleure actrice en 1994. Elle participe par la suite à plusieurs téléfilms comme « Un et un font six », de 1997 à 2000, ou « Le Mystère Joséphine » en 2009. Brigitte Fossey monte également souvent sur les planches, par exemple sous la direction de Patrice Leconte dans « Grosse Chaleur » (2004) ou plus récemment pour donner des lectures (en 2012, la comédienne a lu des lettres de George Sand). Brigitte Fossey soutient les actions d’ATD Quart Monde contre la pauvreté. Elle a notamment participé à la réalisation d’un disque, «Paroles pour demain ».
Daniel MESGUICH
Après le Conservatoire de Marseille, deux années d’études en philosophie et le Conservatoire National Supérieur d’art dramatique de Paris, Daniel Mesguich crée sa compagnie : le Théâtre du Miroir, et ouvre un cours d’art dramatique.
Comédien dans des pièces classiques et acteur d’une quarantaine de films pour le cinéma et la télévision, signés notamment par Michel Deville (Dossier 51), Costa-Gavras (Clair de femmes), François Truffaut (L’amour en fuite), Ariane Mouchkine (Molière), Francis Girod (La Banquière), Alain Robbe-Grillet (La Belle Captive), James Ivory (Quartet, Jefferson à Paris, Le Divorce), Bernard Rapp (Tiré à part)… il compte aussi à son actif plus d’une centaine de mises en scène pour le théâtre et l’opéra, en France et à l’étranger.
Professeur puis directeur au Conservatoire National Supérieur d’art dramatique de Paris, il a aussi dirigé le théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis et le théâtre national de Lille « La Métaphore »
Il aime se produire comme récitant, aux côtés de personnalités musicales marquantes.
Il a aussi écrit de nombreux articles théoriques sur le théâtre et traduit des pièces de théâtre. Il est l’auteur notamment d’un essai, L’éternel éphémère.
Marie-Christine BARRAULT
En sortant du Conservatoire, en 1965, elle entame une carrière au théâtre et à la télévision. Elle défend alors des textes de Max Frisch, Corneille, Sarraute, Claudel, Tchekhov, O’Neil, Marguerite Duras,…, sous la conduite de metteurs en scène exigeants, Gabriel Garran, Roger Planchon, Raymond Rouleau, Jacques Rosner…
Eric Rohmer lui offre son premier rôle au cinéma dans « Ma nuit chez Maud » et elle sera l’inoubliable interprète de « Cousin, Cousine » de Jean-Charles Tacchella qui lui permet d’être nommée pour l’Oscar de la Meilleure Actrice de l’année 1976.
Elle alterne alors le théâtre, le cinéma (Woody Allen, André Delvaux, Andrzej Wajda…) et la télévision (avec des réalisateurs comme Jean Lhôte, Claude Santelli, Michel Boisrond, Roger Vadim,…) où elle incarne des personnages forts, adaptés de la littérature et de la réalité, tels que Marie Curie ou Jenny Marx.
Elle a créé un spectacle de chansons, « L’Homme Rêvé », au Théâtre des Bouffes du Nord sur des textes de Roger Vadim et musiques de Jean Marie Senia.
Elle vient de publier un livre autobiographique, « Ce long Chemin pour arriver jusqu’à Toi », aux édition Xo.
Au théâtre, récemment, elle a joué « L’Allée du roi », monologue adapté du roman de Françoise Chandernagor. Elle est en tournée avec « Opening Night », après une série parisienne au Théâtre Mouffetard. Elle vient de jouer la pièce de Danièle Thompson « L’Amour, la Mort, les Fringues … » au théâtre Marigny. Au cinéma, elle était la mère de Chiara Mastroianni dans le film de Christophe Honoré « Non ma fille, tu n’iras pas danser ». Elle a enregistré des disques de chansons, de textes, dont « Terre des Hommes » de Saint-Exupéry, et des contes musicaux comme « Pierre et le Loup » de Prokofiev. De fait, Marie-Christine Barrault aime de plus en plus travailler en compagnie de musiciens – de solistes (Pascal Contet, Jean-Patrice Brosse, Yves Henry, Nicolas Celoro…), d’orchestres de chambre (Quatuor Ludwig,…) sur des spectacles mêlant musique et texte. Reconnue aujourd’hui comme une des plus mélomanes des actrices françaises, elle est depuis 2007 présidente d’honneur des Fêtes romantiques de Nohant, festival qui se tient dans le Berry autour du souvenir de George Sand et de Chopin.
Michael LONSDALE
Michael Lonsdale est un acteur de renommée internationale. Grande figure de l’avant-garde théâtrale et cinématographique des années soixante (films de Marcel Hanoun, pièces de Beckett, Duras…), il a joué aussi bien dans des productions hollywoodiennes (Munich de Spielberg), que pour des metteurs en scène comme Orson Welles, François Truffaut, Joseph Losey, Louis Malle, Luis Bunel, Jean-Pierre Mocky ou Jean Eustache ou encore pour des films grand public (dont un James Bond «Moonraker », en 1979).
Né à Paris en 1931, de père anglais et de mère française, il a vécu en Angleterre jusqu’en 1939, puis au Maroc où il découvre alors le cinéma américain et tient ses premiers rôles dans des émissions pour enfants.
De retour à Paris en 1947, il pratique la peinture et commence sa formation d’acteur chez Tania Balachova, dont il suit les cours jusqu’en 1955. Sa carrière débute tout d’abord sous le signe de la comédie, genre où son humour à froid et son imperturbable dignité feront toujours merveille.
Aujourd’hui, l’acteur dont la filmographie est impressionnante, fait figure de mythe sur les scènes françaises.
Récemment mis à l’honneur dans le film « Des hommes et des dieux », remportant un César pour le meilleur second rôle, Michael Lonsdale est aussi un amateur d’interprétation spontanée et un lecteur à la diction suave et au ton inimitable.
Nicolas CELORO
Nicolas Celoro est un pianiste et compositeur français d’ascendance napolitaine et andalouse ; il est aussi créateur de nombreux spectacles musicaux qu’il donne avec des comédiens renommés.
Médaille d’Or du conservatoire de Versailles à l’âge de 14 ans, Prix d’excellence du concours de Radio France « Royaume de la Musique » à 16 ans, Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris à 18 ans dans la classe d’Aldo Ciccolini, Nicolas Celoro a étudié aussi avec Pierre Barbizet, et pendant quatre ans avec le grand pianiste hongrois György Cziffra. Ce dernier qualifiera Nicolas Celoro de « virtuose étonnant allié à un musicien aussi raffiné que profond ».
Musicien international, Nicolas Celoro a parcouru les scènes d’une vingtaine de pays (France, Italie, Espagne, Suisse, Royaume-Uni, Allemagne, Autriche, Hongrie, République Tchèque, Pologne, Russie, Japon, Etats-Unis, Philippines, Singapour, Corée du Sud, Hong-Kong, Île Maurice, Turquie…)
se produisant dans les salles les plus prestigieuses (Victoria-Hall de Genève, Salle Gaveau à Paris, Théâtre Royal de Madrid, Théâtre de la Maestranza à Séville, Maison Internationale de la Musique à Moscou, Philharmonies de nombreuses villes russes telles que Vladimir, Kursk, Tomsk, Lipetzk, Murmansk, Izhevsk, Saratov, Murom, Ivanovo, Kovrov… Et bien sûr en France dans diverses Scènes Nationales, Opéras, Palais de l’Unesco à Paris…)
suscitant l’enthousiasme du public et de la presse :
« …En comparaison des figures inoubliables du piano, que nous avons écoutées depuis plus de 60 ans tant en versions discographiques qu’en direct, Nicolas Celoro joue avec les attributs techniques et artistiques que nous nous rappelons comme étant les meilleurs » . (Francisco Melguizo, critique musical du journal « El Correo », après un récital de Nicolas Celoro au Théâtre de la Maestranza à Séville).
En récital, il aborde le vaste répertoire pianistique, de Bach, Mozart, Beethoven, jusqu’à Debussy, Rachmaninoff, Prokofieff, Albeniz ou De Falla, mais privilégie particulièrement la période romantique, et joue souvent ses propres compositions. Celles-ci, fort appréciées du public, rejoignent la sensibilité contemporaine, tout en restant en filiation avec Debussy, Liszt, ou Moussorgski… dans un style poétique et lyrique.
« Les compositions de Nicolas Celoro sont superbes et toutes remplies de lumière… Cette musique semble dépasser le romantisme et le style musical français du début du XXe siècle, pour nous conduire plus loin, vers une plus haute contemplation spirituelle. Les changements d’émotions sont si subtilement exprimés dans la musique de Celoro, passant d’un sentiment de calme intime jusqu’à la joie la plus éblouissante, ou bien d’une intériorité profonde jusqu’à la jubilation la plus sincère et la plus radieuse. Dans cette musique, il n’y a aucun stéréotype, aucun conformisme, tout y est vivant, frémissant et spontané. » (Elena Guvakova – historienne d’art, critique musical, directrice des Musées de culture musicale à Moscou)